Provenant d’Amérique Latine, cet arbre est appelé le « noix-pain » et possède des propriétés assez extraordinaires. 80.000 plants ont déjà été plantés et des recherches ont été lancées pour en savoir plus sur ces végétaux « oxalogènes ».
Oxalogène est un mot qui peut paraître un peu barbare mais il pourrait quand-même changer l’avenir de notre planète. Les végétaux « oxalogènes » ont la capacité de capter le carbone atmosphérique. Ils le propagent ensuite en terre sous forme de calcaire pour plus de 100.000 ans. De ce fait, ils fertilisent les sols et favorisent l’agriculture. Certains de ces arbres portent même des noix très nourrissantes. Celles-ci se conservent longtemps et peuvent être utilisées pour faire de la farine. Leurs feuilles trouvent leur utilité dans un rôle de fourrage pour le bétail. Le noix-pain pourrait résoudre plusieurs problèmes qui, actuellement, nous préoccupent fortement. En effet, l’acidité des sols, la pollution atmosphérique et même, pourquoi pas, la faim dans le monde !
Daniel Rodary, un écologiste français, employé chez Biomimicry Europa, a lancé, il y a quelques années, le programme « Arbres sauveurs » qui met en application les recherches sur les arbres oxalogènes réalisées par le Professeur Éric Verrecchia.
L’objectif de ce programme est de reboiser des zones polluées, arides et isolées situées dans les pays tropicaux. Grâce à la plantation massive de 80 000 noix-pains, beaucoup espèrent apercevoir, d’ici deux ou trois ans, les premiers « miracles » de cet arbre sauveur. Que ce soit « une inversion des cycles de dégradation des sols, de la perte de biodiversité, de l’épuisement des nappes phréatiques, de l’endettement et de l’appauvrissement des agriculteurs, et de la malnutrition qui en résulte » peut-on lire sur la page du projet « Arbres sauveurs ».
Ceci est, bien évidemment, un projet bien ambitieux et il lui faudra du temps pour être 100% opérationnel mais il vaut la peine d’être tenté afin de stopper la destruction de notre habitat mondial.